Un regard sur le Mali
Le Mali est principalement un pays d’émigration, bien que la migration de transit, encore faiblement appréhendée à ce jour, constitue également un élément important du profil migratoire malien. Connu comme un pays de départ et de transit des migrants, le Mali est devenu le principal pays par excellence de blocage des migrants étrangers, où en fait convergent tous les migrants entre autre les maliens et les non maliens, refoulés ou expulsés du Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et la Libye, et occasionnellement d'autres pays européens comme la France ou l'Espagne.
Les migrants bloqués au Mali n’ont aucune possibilité de continuer vers l'Europe ou de retourner dans leur pays d'origine cela dû à la fermeture des frontières, au manque de moyens financiers pour payer leur transport, de cette situation en résulte visiblement des mauvaises conditions de vie des migrants dans les pays de transit: personnes sans droits, sans possibilités d'emploi ou de travail ou accès à des travaux pénibles, personnes surexploitées souvent sous-payés, ayant des problèmes de santé physique ou mentale, sans accès à l'aide sociale ou de la société, avec un accès difficile aux soins de santé ou en médecine, etc. | Le CICR et L'ARACEM entretienne une parfaite collaboration. Cette Organi- sation Non Gouvernemtale d'aide humanitaire qui vient au secours aux personnes en situation d’extrême vulnérabilité dans plusieurs pays et domaines différents, nous appui depuis plusieurs années. Don en nature ,formation pour le renforcement de nos capacités et amélio- ration des conditions d’accueil des migrants que nous accueil- lons au centre, sont entre autre leur priorité. |
Cette situation est aggravée par le fait des difficultés associées à cette impasse dans laquelle se retrouvent les migrants,générant ainsi un stress de la circulation dans la société d'accueil, conduisant au phénomène de la xénophobie.
Initialement, le projet de création l''ARACEM a été initié de ce qu'on appelait le ghetto (logement pauvre sur un terrain abandonné), avec quelques contributions économiques que les gens de bonne volonté par solidarité remettaient à l'association afin de mener ses activités vers les migrants ressortissants des pays de l’Afrique Centrale (Cameroun, Tchad, République Démocratique du Congo, République centrafricaine, Guinée équatoriale, Gabon, Congo, Rwanda).
Au fil des ans et dans un processus d'apprentissage collectif, l'ARACEM a progressivement consolidé sa structure et ses procédures d’accueil de migrants, ce qui lui a valu la reconnaissance de la population, des institutions et organisations nationales et internationales œuvrant dans le domaine des migrations.
Nous tenons à remercier ici tous nos partenaires pour leur soutien inestimable.
Enjeux majeurs
Nous estimons qu’il est essentiel d'être sur le terrain et au plus près des personnes que nous aidons. Nous pouvons ainsi mieux comprendre leurs besoins et y répondre de manière appropriée et efficace.
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L'ARACEM souhaiterait également dans un futur proche mettre sur pieds deux centres d'accueil et d'orientation des migrants en République Islamique de Mauritanie et du Niger afin d'aider les migrants bloqués et enquête d'une lueur d'espoir après une tentative d'aventure échouée. | ![]() |
Le projet Loujna-Tounkaranké contribue à l’activité d’accueil des migrants refoulés menée par l’ARACEM. L’association effectue également dans le cadre du projet une sensibilisation des ambassades et consulats sur les droits des migrants et sur la situation des personnes refoulées. Lire la suite |
Les personnes touchées par l'immigration devraient jouer un rôle central dans la détermination de leur aide. Elles connaissent leur environnement et ce dont elles ont besoin.